Comment les jeunes perçoivent-ils le monde de l'entrepreneuriat? Nous avons demandé à Daniel Grethen, 23 ans, étudiant en Business administration, qui a travaillé pendant quelques semaines pour 2Gears, la startup fintech qui a récemment levé 2 millions d'euros.
Daniel Grethen (3ème en partant de la gauche) ave l'équipe de 2Gears : Bert Boerman, Anja Thiemann et Sergio Restrepo
Comment t'es tu retrouvé à travailler pour une startup?
Les startups et l'entrepreneuriat me fascinent depuis longtemps, et encore plus maintenant que j'ai choisi de travailler dans le monde des affaires. L'instinct nécessaire pour lancer son entreprise et la discipline requise pour en faire un succès sont les deux facteurs qui m'intriguent le plus chez les entrepreneurs. Je savais que pour voir cela de plus près je devais travailler dans une startup.
Comme c'est souvent le cas, j'ai eu le poste parce que je connais quelqu'un qui connait quelqu'un... Le réseau est très important, surtout dans un pays comme le Luxembourg. J'ai eu la chance d'être présenté aux bonnes personnes. (PS: Merci Maman!)
Etait-ce différent de tes autres expériences professionnelles?
J'ai travaillé dans plusieurs secteurs les étés passés, cependant c'est le premier qui m'ait donné le sentiment que je servais à quelque chose. L'idée que mon travail avait du sens me motivait à sortir du lit tous les matins. Pour mes autres jobs d'été, je finissais ma journée de travail et je passais à autre chose. Avec 2Gears je passai un certain temps après le travail à penser à l'entreprise, à imaginer les scénarios possibles et à m'enthousiasmer sur la façon dont les affaires pourraient tourner. Ce suspense que je n'avais pas éprouvé dans mes autres jobs était très énergisant.
Certains jours on pouvait sentir une certaine énergie dans les bureaux, venant des efforts passionnés des nombreux entrepreneurs présents.
Comment était-ce de travailler dans un espace de coworking, au milieu d'autres startups et de freelancers?
Je dois avouer que je n'étais pas sur d'apprécier l'expérience et d'arriver à me concentrer si je n'avais pas de bureau fixe. Cependant, plus les jours passaient plus je devenais enthousiaste à propos du coworking. On peut y faire connaissance avec beaucoup de personnes et de profils différents, demander conseil, partager un fou rire... Mais les bénéfices que je retiens de cet environnement ne s'arrêtent pas là. Certains jours on pouvait sentir une certaine énergie dans les bureaux, venant des efforts passionnés des nombreux entrepreneurs présents. Ce dynamisme a quelque chose de captivant et permet de booster sa propre productivité!
Cela a-t-il changé ton choix de carrière?
Travailler pour une startup m'a rendu plus ouvert à ce monde à part. Même si le rythme peut être intense parfois, c'est aussi une source d'énergie formidable. L'excitation de ne pas savoir ce qui va arriver et la volonté de faire de cette entreprise une réussite m'électrisaient souvent même après mon retour à la maison. Cette opportunité m'a permis d'apprécier également tout le soutien disponible au Luxembourg pour les jeunes entreprises. Si un jour je décide de laisser mon entreprise, ce sera ici.
Je voudrais ajouter que ce bouillon d'activité et d'atmosphère positives sont aussi le résultat du travail intensif des employés de nyuko. Ils vous soutiennent avec tous les moyens possibles dans vos efforts, et avec le sourire en plus! Ca en fait un super endroit pour travailler, et je les en remercie!
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